Chaussettes porte-bonheur, playlist fétiche, petit-déj millimétré, ou encore nœud de lacet à triple tour : les coureurs ont des rituels d’avant-course parfois farfelus… mais toujours sacrés. Et même les plus rationnels d’entre nous finissent par céder à une forme de superstition. Parce qu’au fond, la veille d’une course, on cherche tous un peu de magie pour se rassurer.
"On peut avoir couru 20 fois un semi-marathon. On stresse quand même la veille, et on vérifie 3 fois ses épingles à dossard." – Un coureur pas si serein
L’équipement fétiche (ou l’armure de la victoire)
Tu connais ce tee-shirt qui a vu toutes tes meilleures performances ? Celui qui sent un peu la superstition à plein nez (au sens propre et figuré) ? Tu sais qu’il n’a aucun pouvoir réel… et pourtant, tu ne prendrais pas le départ sans lui.
Les plus classiques :
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La chaussette droite mise en premier (toujours).
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Le short « qui fait courir plus vite ».
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Le buff spécial dossard, sorti uniquement les jours de course.
Anecdote entendue sur une ligne de départ : « J’ai oublié mes chaussettes Baron Wild, je sens que ça va être compliqué. »
La playlist sacrée
Certains préparent leur stratégie de course avec des tableaux Excel. D’autres… peaufinent une playlist qu’ils écoutent religieusement avant chaque départ. Une chanson motivante au réveil, une autre en échauffement, et la fameuse "Eye of the Tiger" pile au moment du top départ.
Et gare à qui interrompt cette séquence sacrée avec une conversation banale du type « t’as bien dormi ? » (spoiler : non).
"J’ai pas de stratégie de course, mais j’ai ma chanson du 5e km. Et ça vaut bien un plan négative split."
Les gestes absurdes (mais indispensables)
Tu t’étires toujours dans le même ordre. Tu poses ta montre GPS sur le rebord du lavabo en attendant le signal satellite. Tu vérifies cinq fois que le gel est dans la bonne poche. Et parfois, tu souffles sur tes lacets, "pour la chance".
Absurdement irrationnel ? Peut-être. Mais ce petit rituel donne un sentiment de contrôle. Et à l’approche d’un 10 km ou d’un marathon, chaque miette de confiance compte.
Le repas de la veille : un classique non négociable
Pâtes nature, compote pomme-banane, eau plate : le combo magique, jamais remis en question. Peu importe l’heure, le lieu ou la logique nutritionnelle, le rituel alimentaire de la veille de course ne se discute pas.
Tu as mangé ça avant ton RP de 2019 ? Tu mangeras la même chose jusqu’à la fin des temps.
Mention spéciale aux courses à l’étranger, où trouver « les bonnes pâtes » la veille devient une mission digne d’un escape game.
Le moment de solitude avec soi-même
Juste avant le départ, tu as ton petit moment. Certains s’isolent, d’autres sautillent sur place, d’autres encore récitent une phrase fétiche dans leur tête. Ce court instant de concentration, presque solennel, est peut-être le plus vrai des rituels.
"Les superstitions des coureurs, ce sont juste des câlins qu’on fait à notre mental." – Un psy du sport
Conclusion : si ça te fait du bien, alors c’est que ça marche
On sait bien que les chaussettes magiques ne font pas gagner 5 minutes. Mais on y croit quand même. Parce que ces petits rituels absurdes nous rassurent, nous font sourire, et surtout, nous rappellent que derrière chaque dossard, il y a une histoire, une personne, un brin de folie douce.