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Le plan parfait pour convaincre ton/ta partenaire de se mettre à la course

Le plan parfait pour convaincre ton/ta partenaire de se mettre à la course

Ah, courir en couple… L’idéal, non ? Partager des kilomètres, des défis, des médailles… et parfois des râleries au 8e kilomètre. Mais encore faut-il que l’autre accepte de chausser ses baskets sans que cela tourne à la guerre ouverte. Voici un plan d’attaque en douceur pour initier ton/ta partenaire à la course, sans le/la faire fuir. "Courir ensemble, c’est avancer au même rythme, même quand c’est dur." – Un duo de marathoniens amoureux Étape 1 : Ne pas forcer (même si c’est tentant) Premier piège à éviter : l’enthousiasme débordant. Non, ton/ta partenaire ne rêve pas forcément d’un semi-marathon dans 6 mois. La patience est ta meilleure alliée. Laisse-le/la exprimer ses envies. Peut-être que commencer par un footing tranquille autour du parc suffit. L’objectif est simple : créer une première expérience positive, sans pression. Astuce : propose une balade active plutôt qu’une "course". Oui, tout est dans le marketing. Étape 2 : Adapter le rythme (et son ego) Tu fais du 4'30/km facile ? Oublie. Le but est de courir au rythme du plus lent, sans soupirer ni regarder ta montre toutes les trente secondes. Le premier run commun doit ressembler à une conversation agréable, pas à une séance de fractionné masqué. Encourage, félicite, et surtout, reste à l’écoute. "Le vrai défi n’est pas de courir plus vite, mais de courir ensemble." Étape 3 : Rendre l’expérience fun Mets de côté les plans d’entraînement et la VMA pour l’instant. L’idée est de rendre la course ludique : choisir un joli parcours, s’arrêter pour admirer un coucher de soleil, prévoir un café ou une pâtisserie en récompense. Créer un moment sympa, c’est poser les bases d’une habitude durable. Étape 4 : Planifier un mini-objectif commun Rien de mieux qu’un petit défi pour garder la motivation. Un 5 km local, une course caritative, un trail découverte… Trouver un objectif accessible et amusant donne une raison de persévérer. Exemple : s’inscrire ensemble à une course en duo au printemps prochain. Motivation garantie. Étape 5 : Ne pas oublier que courir n’est pas tout Ton/ta partenaire n’aimera peut-être jamais courir autant que toi. Et c’est OK. Le but est de partager un moment, pas de tout faire ensemble. S’il/elle préfère venir t’encourager sur les courses plutôt que les courir, c’est aussi une belle preuve d’amour. "Partager la course, c’est surtout partager l’envie, pas la performance." Conclusion : avancer ensemble, pas après l’autre Convaincre son/sa partenaire de courir, ce n’est pas l’entraîner de force dans son univers. C’est l’inviter à découvrir une nouvelle aventure, à son rythme, avec bienveillance et humour. Et qui sait, peut-être qu’un jour, c’est lui/elle qui t’attendra sur la ligne de départ, tout sourire, baskets aux pieds.

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Courir, transpirer, râler (et recommencer) : la vraie vie des runners

Courir, transpirer, râler (et recommencer) : la vraie vie des runners

Courir, c’est une passion. Une drogue douce. Une quête du dépassement. Mais c’est aussi – et surtout – un enchaînement de petites galères que seuls les coureurs peuvent vraiment comprendre. Ce sport simple en apparence, où il suffit d’un short, d’une paire de baskets et d’un chemin pour s’élancer, cache en réalité une infinité de micro-drames, de moments de solitude... et de grandes victoires personnelles. "On court pour se sentir vivant. Même quand on n’en peut plus." – Un finisher anonyme Le réveil de l’aube (et les yeux qui piquent) Parce qu’il faut bien caser la sortie longue avant le boulot ou la vie de famille, tu te retrouves à courir à 6h17, avec l’estomac en vrac et la frontale pas bien chargée. Tu te demandes ce que tu fais là... jusqu’à ce que le ciel se teinte d’orange, et là, ça y est, tu sais pourquoi tu cours. Les séances qui piquent… et celles qui brillent Il y a les jours où tout roule : jambes légères, souffle fluide, chrono au top. Et puis, il y a tous les autres. Ces fractionnés où tu as l’impression de porter un sac à dos rempli de parpaings. Ces côtes interminables où tu entends ton propre cœur taper dans tes tempes. Ces jours où tu t’arrêtes après 3 km en soupirant : « pas aujourd’hui ». Et c’est ok aussi. Chaque mauvaise séance te rend plus fort. Chaque bonne te fait planer pendant trois jours. L’art de râler… avec amour Un runner râle souvent. Contre le vent, contre la pluie, contre ses lacets, contre le GPS qui coupe, contre ce foutu segment Strava perdu à cause d’un feu rouge. Mais dans le fond, il aime ça. Parce que sans râler, la victoire aurait moins de goût. "Un vrai coureur râle sur tout. Sauf sur le fait de courir." – Yuki Kawauchi, champion du monde de la grimaçe au 38e km Les petits bobos, grands drames et belles excuses La course à pied, c’est aussi les pépins. Le genou qui grince, le mollet qui tire, les ampoules, la tendinite fantôme qui débarque la veille d’un semi. Tu googles tout, tu suranalyzes chaque douleur… et tu repars quand même courir. Conseil d’ami : un peu de repos, un bon massage, une hydratation correcte… et des chaussettes de compression Baron Wild. Parce que parfois, l’équipement fait la différence. Le rituel de recommencer Après chaque course, chaque entraînement, chaque râlerie… tu recommences. Parce que tu aimes cette discipline imparfaite, ces progrès en dents de scie, ces jours où tu n’y crois plus et ceux où tu voles. Parce qu’au fond, la vraie vie des runners, c’est une boucle : courir, transpirer, râler… et recommencer. Toujours. Conclusion : bienvenue dans le club Si tu te reconnais dans ces lignes, c’est que tu fais partie de cette grande famille. Celle qui court même quand c’est dur, qui rit de ses galères et qui sait qu’au fond, chaque foulée est une victoire.

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Les signes que tu es (officiellement) accro à la course à pied

Les signes que tu es (officiellement) accro à la course à pied

Ça commence souvent par un footing de 20 minutes, « juste pour essayer ». Puis un 5 km « pour voir ». Ensuite, un dossard. Et là… c’est fini. Ou plutôt, tout commence. Sans même t’en rendre compte, tu es tombé dans le grand bain de la course à pied. "D’abord, tu cours. Ensuite, tu organises ta vie autour de tes runs." – Un coureur anonyme (et lucide) Mais comment savoir si cette passion a franchi la ligne ? Voici les signes — parfois drôles, parfois un peu inquiétants — qui montrent que, oui, tu es officiellement accro. Tu penses "course" avant même de penser "temps libre" Le dimanche matin, quand d’autres pensent grasse mat’, toi tu vérifies l’état de tes jambes. Tu as même une to-do list spéciale veille de course : chaussettes, gels, météo, ravito... Le week-end parfait ? Un dossard au départ, une médaille à l’arrivée, et une bière entre potes en terrasse. Tu as déjà planifié tes vacances en fonction d’un semi-marathon ou d’un trail local. Et ça ne te semble même pas bizarre. Ta garde-robe parle pour toi Ouvre ton placard. Plus de tenues techniques que de vêtements du quotidien ? Tu possèdes au moins trois paires de chaussures en rotation (dont une que tu gardes « juste pour les longues ») ? Ton dressing est devenu une annexe de Décathlon, et tu en es fier. Et puis, il y a les chaussettes de compression. Que tu portes « juste pour récupérer », mais aussi, parfois, toute la journée. Mention spéciale si tu ne jures que par ta paire Baron Wild pour éviter les jambes lourdes post-sortie. Tu parles running comme d’autres parlent météo Allure, VMA, D+, négative split, fartlek… ce vocabulaire fait désormais partie de ton quotidien. Tu peux réciter ton dernier plan d’entraînement par cœur, et tu sais combien de temps tu as couru… le 3 février 2021. "Le coureur ne vit pas dans le passé, mais il se souvient de chaque chrono." – citation anonyme Tu analyses tes stats sur Strava comme d’autres scrutent leur compte bancaire. Tu as tes segments fétiches. Et des adversaires que tu ne connais même pas mais contre qui tu veux absolument gagner un KOM. Ton corps a ses propres rituels Tu possèdes un rouleau de massage, un pistolet de récupération, une routine d’étirements (que tu fais… parfois). Tu as un coin chez toi dédié à la récup’, avec des chaussures qui sèchent, des barres énergétiques entamées, et un tapis de yoga que tu utilises pour scroller Instagram en posture de pigeon. Bonus : tu sais dire "j’ai une gêne au TFL" sans que ce soit une blague. Et tu as déjà Google « tendinite + course + guérir vite » à minuit la veille d’une compète. Tu trouves toujours une bonne raison d’aller courir « Il fait beau, je vais profiter. » « Il pleut, je vais tester ma veste. » « Je suis fatigué, un footing va m’aider. » « Je suis en forme, autant en profiter. » Chaque occasion est bonne pour chausser les baskets. Même (et surtout) quand on te dit de lever le pied. "Tu sais que tu es accro quand tu trouves normal de courir le 1er janvier à 8h du matin, avec les restes du réveillon dans les jambes." Conclusion : une addiction qu’on n’a pas envie de soigner Si tu t’es reconnu dans plusieurs de ces situations, pas de doute : tu es accro. Et c’est plutôt une bonne nouvelle. Parce qu’être accro à la course à pied, c’est aussi aimer transpirer pour un chrono, partager un ravito improvisé et sourire dans la douleur du 30e km. Pas besoin de se soigner. Juste de continuer à courir. Avec passion, régularité… et une paire de chaussettes sèches.

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Trail ou route : faut-il choisir son camp ?

Trail ou route : faut-il choisir son camp ?

C’est un débat qui divise les runners comme les supporters d’un match PSG-OM : le trail ou la course sur route, lequel est le meilleur ? D’un côté, les amateurs de bitume bien lisse, de chrono millimétré et de lignes droites à perte de vue. De l’autre, les amoureux de sentiers boueux, de dénivelé à couper les jambes et de vues à couper le souffle. Et si, au fond, ce n’était pas une guerre mais une belle complémentarité ? Spoiler : il y a du bon des deux côtés. Et beaucoup d’humour aussi. "Courir, c’est aller quelque part. Peu importe si c’est au sommet d’une montagne ou autour d’un rond-point." – Un runner philosophe La route : précision, rythme et cafés d’arrivée Les routards sont souvent les accros du chrono. Leur plaisir ? Battre un record sur 10 km, enchaîner les séances de VMA et parler d’allure moyenne au km avec la précision d’un métronome. Ils aiment : Les parcours plats où chaque seconde compte Les courses bien huilées où le ravito arrive pile au bon moment La logistique au carré : vestiaire, départ à l’heure, toilettes alignées comme à l’armée Mais ils redoutent : Les trottoirs traîtres Les bousculades au départ La moindre bosse qui casse les jambes Bonus : un marathon sur route finit souvent en terrasse avec une bière bien méritée. Et rien que pour ça, on comprend l’obsession du bitume. Le trail : nature, liberté et boue dans les chaussettes Côté trail, on parle souvent de retour aux sources. Ici, on troque le chrono contre le panorama. On s’autorise à marcher dans les montées (voire à souffler comme un phoque) et à profiter du paysage. Même si parfois, il faut le mériter. Les traileurs adorent : Se perdre dans la forêt et retrouver un balisage 200 m plus loin comme une apparition divine Courir pour le plaisir (et parfois pour le fromage au ravito) Les descentes où on se croit dans une pub Salomon Mais ils râlent aussi : Quand il pleut, que c’est glissant, et qu’ils ont laissé les bâtons dans la voiture Quand le 42 devient un 45 « parce qu’on a dû rallonger un peu le tracé » Quand le GPS ne capte rien au 20e km Anecdote véridique : un traileur a déjà perdu un ongle, son GPS et sa dignité… mais a gagné un souvenir pour la vie. Et si on arrêtait de choisir ? Et si, au fond, on arrêtait de vouloir trancher ? Parce que dans les faits, la plupart des coureurs aiment les deux, selon l’humeur, la saison ou le besoin de se vider la tête. Un trail après une saison sur route, c’est un bol d’air. Un 10 km en ville après un ultra, c’est l’impression de voler. Et entre les deux, il y a de quoi se régaler. "On peut aimer les chemins et les lignes droites. Ce n’est pas une trahison, c’est de l’éclectisme." Certains disent que sur route, on court pour battre les autres ; en trail, on court pour ne pas se perdre ensemble. Mais au final, tant qu’on garde le plaisir, qu’on transpire un peu et qu’on a des choses à raconter à l’arrivée, c’est gagné. Conclusion : tout terrain, tout cœur Que tu sois bitume addict ou montagnard dans l’âme, que tu préfères les ravitos aux oranges ou au reblochon, ce qui compte, c’est de courir pour toi. Le reste, c’est du décor.

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Les 7 choses que tu ne feras plus jamais après un marathon (ou presque)

Les 7 choses que tu ne feras plus jamais après un marathon (ou presque)

On le sait tous : le marathon, c’est un mythe, une épopée, un monument de douleur et de fierté. Une ligne d’arrivée franchie après des semaines d'entraînement, des litres de sueur et cette dernière ligne droite où le cerveau hurle « Pourquoi ? » pendant que les jambes font semblant de continuer. Et après ? Vient ce moment étrange, entre euphorie et agonie, où on se jure tout un tas de choses. Des promesses souvent tenues... jusqu’au prochain dossard. "Les marathons ne pardonnent rien, mais ils offrent tout." – Steve Prefontaine Premier réflexe à chaud, quand tu poses la médaille sur ton torse trempé : « C’était le dernier, je te jure. » Les crampes, la fringale, les courbatures... le corps tout entier dit stop. Terminé les sorties longues sous la pluie, les fractionnés du mercredi, les vendredis sans apéro. Et pourtant, il suffit d’un scroll sur une page d’inscription pour que « Lisbonne, tiens, ça a l’air roulant... » refasse surface. Puis vient l’heure des grandes décisions. « Je vais me reposer, là. Vraiment. » Tu as même prévu de ne rien faire pendant deux semaines. Dormir. Manger. Série Netflix en boucle. Sauf qu’au bout de quatre jours, l’agitation te reprend. Tu remets les baskets pour « activer les jambes » et bim, te voilà en footing à 6h du matin. La nutrition aussi, parlons-en. « Je vais mieux manger, sérieux. » Une promesse aussi fragile que les quadris le lendemain du marathon. Bien sûr, tu le penses vraiment. Mais deux heures après la ligne d’arrivée, un burger et trois bières te tendent les bras. Et tu plonges. Parce que tu l’as mérité. Tu essaies pourtant de faire profil bas. « Je vais arrêter d’en parler à tout le monde. » Mais chaque conversation devient un terrain glissant. Tu ne peux pas t’en empêcher. « Tu sais, c’est marrant parce que pendant MON marathon... » Même le livreur connaît ton chrono et la galère du 35e. Assume. Tu l’as fait. T’as le droit d’en parler. Un peu. (Beaucoup.) Autre promesse qui ne tient jamais longtemps : « Je vais faire plus de yoga. » Ton dos te supplie, tes ischios crient à l’aide. Tu commandes un tapis, tu regardes un tuto. Et puis... rien. Il prend la poussière dans un coin, comme le roller abdominal acheté l’an dernier. Et il y a ce classique : « Plus jamais je pars trop vite. » Tu t’étais promis de rester sage. De suivre ton plan. Mais le départ, l’ambiance, le speaker... t’ont transformé en Eliud Kipchoge sur 10 km. Ensuite ? Le mur. Le vrai. Celui qui te fait jurer fidélité à l’allure régulière. Jusqu’au prochain départ. "Le marathon ne récompense pas les audacieux, il récompense les patients." – Yuki Kawauchi Enfin, tu finis toujours par dire : « La prochaine fois, je m’équipe mieux. » Oui, cette chaussette qui t’a ruiné le talon... Oui, cette brassière testée le jour J... Oui, ce gel goût mojito. Tu promets que tu ne referas pas les mêmes erreurs. Et là, pour une fois, peut-être que tu tiens parole. Astuce : investis dans du bon matos. Comme les chaussettes de compression Baron Wild. Maintien optimal, zéro frottement, confort post-effort. Et elles résistent aux marathons… et aux promesses non tenues. Courir, promettre, recommencer Après un marathon, on est dans un entre-deux. Fiers. Cassés. Émus. Et remplis de ces petites résolutions qu’on sait (presque) déjà qu’on ne tiendra pas. Mais qu’importe. Parce qu’au fond, le marathon, ce n’est pas juste une distance. C’est un état d’esprit. Une addiction douce-amère.

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Les meilleures techniques de respiration pour optimiser vos performances en course

Les meilleures techniques de respiration pour optimiser vos performances en course

On ne pense pas toujours à respirer. Du moins, pas consciemment. Et pourtant, en course à pied, le souffle est un pilier fondamental de la performance. Bien gérée, la respiration peut améliorer l’endurance, réduire la fatigue et même booster le mental. Alors, comment respirer pour mieux courir ? Voici un tour d’horizon des techniques les plus efficaces, testées et approuvées par les coureurs les plus aguerris. "Contrôlez votre souffle, vous contrôlerez votre course." – Paula Radcliffe Comprendre son souffle pour mieux l’exploiter La première étape, c’est de prendre conscience de sa respiration. Beaucoup de coureurs respirent de manière superficielle, ce qui limite l’apport en oxygène et accélère la fatigue musculaire. Apprendre à respirer profondément permet d’oxygéner les muscles plus efficacement et d’évacuer le dioxyde de carbone plus rapidement. Cela commence par une respiration abdominale : inspirer en gonflant le ventre plutôt qu’en haussant les épaules. En plus d’être plus complète, cette respiration calme le système nerveux et aide à garder le contrôle, même à haute intensité. La respiration rythmée : un métronome intérieur Nombre de coachs recommandent la respiration rythmée ou "cadencée", qui consiste à caler ses inspirations et expirations sur le rythme de ses foulées. Par exemple, un schéma en 3:2 (trois pas pour inspirer, deux pour expirer) est souvent utilisé en endurance. Cette technique permet de stabiliser l’effort, de prévenir les points de côté, et d’instaurer un certain flow. 📌 Conseil : testez différents rythmes (3:2, 2:2, 2:1) selon l’intensité de la course. L’objectif est de trouver celui qui vous permet de rester détendu tout en maintenant un bon niveau d’effort. La respiration nasale : une pratique exigeante mais efficace Respirer uniquement par le nez pendant l’effort ? Cela peut sembler contre-intuitif, mais de nombreux coureurs expérimentés intègrent cette pratique dans leurs entraînements en endurance fondamentale. Elle force à ralentir, à mieux utiliser les muscles respiratoires profonds et à améliorer l’efficacité de l’échange gazeux. "Respirer par le nez, c’est apprendre à écouter son corps au lieu de le pousser sans cesse." – Kilian Jornet Attention, cette technique demande du temps et de la patience. Commencez par l’intégrer sur des séances lentes ou de récupération, puis augmentez progressivement. Le souffle pour le mental : synchroniser respiration et concentration La respiration est aussi une alliée du mental. En compétition, lorsque les jambes chauffent et que l’envie de ralentir se fait sentir, revenir à sa respiration est un excellent moyen de rester dans l’instant. Certaines techniques issues du yoga ou de la méditation peuvent être utiles : La cohérence cardiaque : inspirer 5 secondes, expirer 5 secondes, pour calmer le rythme cardiaque. Le scan respiratoire : focaliser son attention sur l’inspiration puis l’expiration, pour sortir du mental et revenir au corps. Astuce : pendant une course difficile, concentrez-vous sur 5 respirations lentes et profondes. Cela peut suffire à calmer le stress et relancer la machine. L’entraînement du souffle, comme on entraîne les jambes Comme les jambes ou le cœur, la respiration s’entraîne. Des exercices simples peuvent faire la différence : Pratiquer le gainage respiratoire : maintenir une planche en contrôlant son souffle. Faire des exercices de « résistance respiratoire » avec des outils comme le PowerBreathe. Ajouter quelques minutes de respiration consciente à sa routine quotidienne. "Plus vous maîtrisez votre souffle, moins vous le subissez." – Un coach de trail Conclusion : ne courez plus à bout de souffle On s’entraîne à courir, à grimper, à sprinter… mais rarement à respirer. Et pourtant, le souffle est l’un des leviers les plus puissants pour progresser. En apprenant à respirer mieux, vous gagnerez en efficacité, en sérénité, et en plaisir. Car oui, courir peut (et doit) rester une source de plaisir.

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Comment intégrer le yoga dans votre routine de coureur

Comment intégrer le yoga dans votre routine de coureur

La course à pied est une discipline exigeante. Elle sollicite le corps, bien sûr, mais aussi l’esprit. Pour progresser, éviter les blessures et courir plus longtemps, nombreux sont les coureurs qui cherchent des moyens complémentaires d’améliorer leurs performances. Et si la clé se trouvait dans le calme et la lenteur ? De plus en plus d’athlètes intègrent le yoga dans leur routine, avec des résultats bluffants. "Le yoga ne vous demande pas d’être souple. Il vous rend souple." – Bryan Kest Une alliance naturelle entre effort et équilibre Courir et pratiquer le yoga peuvent sembler opposés. Pourtant, ils se complètent parfaitement. Là où le running crée des tensions, le yoga détend, étire, renforce en profondeur et recentre. Les bénéfices sont multiples : Amélioration de la souplesse musculaire et articulaire, particulièrement utile pour les ischio-jambiers, mollets et hanches souvent tendus chez les coureurs. Meilleure conscience corporelle : le yoga apprend à écouter ses sensations, un atout en pleine course, notamment lors de longues distances. Renforcement du gainage et des muscles stabilisateurs, indispensables pour une posture efficace et pour éviter les douleurs lombaires ou genou. Respiration : l’arme secrète des yogis (et des coureurs) La respiration est le pont entre le yoga et la course à pied. Dans les deux disciplines, maîtriser son souffle est un levier de performance. Les exercices de pranayama (techniques de respiration yogique) permettent de développer une respiration plus ample, plus lente et plus consciente. En running, cela se traduit par : Une meilleure oxygénation musculaire Une réduction du stress et du rythme cardiaque Une capacité accrue à gérer les efforts en montée ou en fin de course "Respirer consciemment, c’est reprendre le contrôle de son effort." – Tara Stiles Quand et comment intégrer le yoga dans sa semaine Pas besoin d’être un expert ni d’y consacrer des heures. Pour ressentir les bienfaits, il suffit de pratiquer 2 à 3 fois par semaine, même 15 minutes. Voici comment structurer votre pratique : Après une sortie : une séance douce axée sur les étirements (yin yoga ou hatha), idéale pour détendre les muscles sollicités. Les jours de repos : une séance complète (30 à 45 min) pour renforcer, étirer et se recentrer. Avant un entraînement : quelques salutations au soleil pour échauffer le corps et activer la respiration. Conseil : testez une courte séquence de 10 minutes après votre footing, avec des postures comme le pigeon, le chien tête en bas ou le papillon. Le corps s’ouvre, le mental se pose, et la récupération s’accélère. Témoignage d’un coureur : "Depuis que je fais du yoga, je ne me suis plus jamais blessé" Julien, coureur amateur, raconte : "J’avais toujours des douleurs aux genoux après mes longues sorties. J’ai commencé le yoga sans conviction, deux fois par semaine. En un mois, j’ai senti que je courais plus léger, plus aligné. Et depuis, plus une blessure. C’est devenu mon rituel post-run." Conclusion : courir mieux, pas seulement plus Intégrer le yoga dans sa routine, ce n’est pas abandonner la course, c’est l’enrichir. C’est offrir à son corps la souplesse, la respiration et l’ancrage dont il a besoin pour durer. Et au passage, c’est aussi s’offrir un moment de calme dans un monde qui court.

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Courir en musique : playlists motivantes pour vos entraînements

Courir en musique : playlists motivantes pour vos entraînements

Certains coureurs aiment écouter le bruit de leurs foulées sur l’asphalte, d’autres préfèrent plonger dans une bulle musicale pour rythmer leur effort. La musique peut être un véritable moteur pour la motivation, aidant à maintenir un bon tempo et à se surpasser lors de ses entraînements. Mais quels morceaux choisir pour optimiser ses performances et varier les plaisirs ? "La musique est la bande-son de nos vies. Pourquoi ne le serait-elle pas aussi pour nos courses ?" – Emil Zátopek Pourquoi la musique booste-t-elle la performance en running ? Des études scientifiques ont démontré que courir en musique peut améliorer l’endurance et la perception de l’effort. En 2012, une recherche menée par l’Université de Brunel a montré que les athlètes écoutant de la musique rythmée pouvaient améliorer leur performance jusqu’à 15 %. La raison ? La musique agit sur le cerveau en réduisant la sensation de fatigue et en synchronisant les mouvements avec le rythme des morceaux. Plus le tempo est adapté à votre allure, plus votre course devient fluide et efficace. Construire la playlist parfaite : tempo et intensité 1. Échauffement et départ progressifUn début en douceur permet de réveiller le corps et de préparer l’esprit à l’effort. Des titres entre 100 et 120 BPM sont idéaux pour cette phase. "Can't Stop" – Red Hot Chili Peppers "Uptown Funk" – Mark Ronson ft. Bruno Mars "Billie Jean" – Michael Jackson 2. En pleine accélération : maintenir le rythmeL’objectif ici est de choisir des morceaux entre 140 et 170 BPM, correspondant à une cadence soutenue, idéale pour une course dynamique. "Stronger" – Kanye West "Eye of the Tiger" – Survivor "Lose Yourself" – Eminem 3. Sprint et phase d’intensité maximalePour un effort intense, les morceaux dépassant les 170 BPM permettent de se dépasser. "Thunderstruck" – AC/DC "Born to Run" – Bruce Springsteen "We Will Rock You" – Queen 4. Récupération et retour au calmeAprès l’effort, place à des morceaux plus lents pour accompagner la phase de récupération et abaisser progressivement la fréquence cardiaque. "Fix You" – Coldplay "Someone Like You" – Adele "Hallelujah" – Jeff Buckley Conseils pour une écoute optimale Utilisez des écouteurs adaptés : Les modèles à conduction osseuse permettent d’écouter sa musique tout en restant attentif à son environnement, idéal pour courir en extérieur. Variez vos playlists : Alternez entre différents styles pour éviter la monotonie et maintenir un haut niveau de motivation. Écoutez votre corps : Parfois, courir sans musique peut être bénéfique pour mieux écouter ses sensations et travailler sur sa concentration. Conclusion : Trouvez votre rythme Que vous soyez adepte de rock énergique, de hip-hop percutant ou de musique électronique, le choix de la playlist idéale dépend avant tout de vos préférences et de votre ressenti. L’important est de trouver ce qui vous motive le plus à chaque sortie. Et si parfois, le silence s’avère être le meilleur accompagnateur, alors laissez vos écouteurs de côté et écoutez simplement votre souffle et vos pas.

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Les plus belles courses nocturnes en France, Belgique et Suisse

Les plus belles courses nocturnes en France, Belgique et Suisse

Il y a quelque chose de magique à courir sous les étoiles. Loin de la chaleur du jour, les courses nocturnes offrent une expérience unique où l’ambiance, les lumières et la fraîcheur de la nuit transforment la course en une véritable aventure. Que ce soit en pleine ville avec des parcours illuminés ou en pleine nature sous la seule lueur de la lune, ces événements attirent de plus en plus de passionnés. Voici une sélection des plus belles courses nocturnes en France, Belgique et Suisse à inscrire sur votre calendrier. "Courir de nuit, c’est redécouvrir la course sous un autre angle, où chaque ombre devient un défi et chaque lumière un repère." – Kilian Jornet France : Entre ville et nature, des ambiances féeriques La SaintéLyon : L’incontournable ultra nocturne Course mythique entre Saint-Étienne et Lyon, la SaintéLyon se déroule chaque année début décembre. Ce trail nocturne de 78 km est un véritable défi pour les coureurs aguerris. Affronter la nuit, le froid et parfois la neige fait partie du charme de cet événement où l’ambiance entre coureurs est incomparable. Anecdote : En 2010, une tempête de neige a transformé la course en une aventure encore plus épique, renforçant son image de défi extrême. La Noctambule : La magie des rues parisiennes Courir dans la capitale la nuit, avec des monuments éclairés comme toile de fond, c’est l’expérience que propose La Noctambule. Organisée en septembre, cette course de 10 km allie sport et plaisir visuel, dans une ambiance festive où la ville lumière porte bien son nom. Conseil : Profitez du décor ! Le rythme est souvent moins intense qu’une course classique, alors prenez le temps d’admirer la Tour Eiffel et les Champs-Élysées illuminés. Belgique : Courses nocturnes et ambiance chaleureuse Les Lampiris Night Runs : La nature autrement Cette série de courses organisées dans toute la Belgique permet de s’immerger dans la nature la nuit. Munis de lampes frontales, les coureurs traversent forêts et sentiers vallonnés, créant un spectacle hypnotique de lumières mouvantes dans l’obscurité. "C’est dans l’obscurité que l’on apprend à écouter son corps." – Citation d’un finisher des Lampiris Night Runs L’aspect convivial est au cœur de ces courses, où l’objectif est autant de profiter du moment que de performer. Le Brussels Night Run : Quand la capitale brille Bruxelles se pare de mille lumières lors de cette course nocturne unique. Passer sous l’Atomium illuminé, courir sur la Grand-Place scintillante… L’ambiance festive et musicale donne une dimension toute particulière à cet événement. Conseil : Optez pour des vêtements réfléchissants pour accentuer l’effet des jeux de lumières et vous fondre parfaitement dans l’atmosphère électrisante de la ville. Suisse : Entre montagnes et lacs sous les étoiles Le Neirivue-Moléson Night Trail : Le frisson de la haute montagne Les amateurs de trail trouveront leur bonheur dans cette course suisse qui se déroule en pleine montagne. Avec une montée exigeante de 7,5 km et 1 280 m de dénivelé, c’est un défi intense où la nuit ajoute une dimension encore plus impressionnante à l’effort. Anecdote : Un coureur racontait que, sans voir clairement le sommet, il avait l’impression de grimper vers l’infini, une sensation à la fois étrange et exaltante. La Course de l’Escalade à Genève : Un final en apothéose Si la majorité de cette course se déroule en journée, la grande nouveauté de ces dernières années est la mise en place d’une version nocturne. Courir dans les rues de Genève illuminées et bondées de spectateurs offre une ambiance électrique, qui culmine avec l’arrivée devant la cathédrale Saint-Pierre. "Les courses de nuit nous rappellent que la performance n’est pas qu’une question de vitesse, mais aussi de sensations." Courir de nuit : une expérience à vivre Qu’il s’agisse d’une immersion en pleine nature, d’un défi extrême ou d’une traversée féérique en ville, les courses nocturnes offrent une approche unique de la course à pied. Loin du stress des chronos, elles sont souvent synonymes de plaisir et d’aventure. Préparez votre lampe frontale, laissez-vous porter par l’ambiance et venez vivre une expérience inoubliable sous les étoiles.

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